En ce vendredi 9 mai 2025, à Blois, des artères de la ville n’ont plus résonné du vrombissement des moteurs, mais du tintement des sonnettes. À l’appel de l’association Vélo41, une bonne cinquantaine de cyclistes se sont élancés à travers les grands axes de la ville, dans une ambiance festive, revendicative et parfaitement encadrée. C’était la vélorution à Blois ! L’objectif n’était pas une arrivée, mais une prise de conscience, dans le cadre de l’opération nationale Mai à vélo, avec un message clair : les cyclistes veulent des aménagements sécurisés, continus et pensés pour toutes et tous.Au son des sonnettes, dans une ambiance familiale et colorée, le cortège s’est élancé à 18h pour une boucle d’environ une heure. De nombreuses personnes arboraient des chasubles fluorescentes, des pancartes revendicatives ou simplement des sourires. « C’est une réussite », affirme sobrement Christian Deblaise, coprésident de Vélo41, avant de préciser : « L’objectif, c’est de montrer le nombre de cyclistes à Blois, d’essayer de créer un effet de masse et de continuer à faire la promotion du vélo au quotidien : pour aller travailler, pour faire les courses, pour aller à l’école. »
Le cortège s’est étiré sans heurt dans les rues. Sur le parcours, quelques pistes séparées, des bandes cyclables discontinues ou partagées avec les bus. Un constat frappant alors que le dernier Baromètre des villes cyclables a attribué à Blois une note de D, et même E pour la sécurité. À un moment donné, une voiture néerlandaise croise ce peloton étiré Avenue Gambetta sans percevoir le côté spécial d’un flux cycliste adapté. « Clairement ! » réagit Christian Deblaise. « Quand on voit comment on se déplace en Hollande ou au Danemark à vélo, c’est un vrai plaisir. Toutes les pistes cyclables sont dimensionnées pour qu’on puisse rouler nombreux à vélo, et vite. »Le message est clair : il ne suffit pas d’afficher une volonté politique, encore faut-il transformer la voirie pour que le vélo cesse d’être perçu comme une prise de risque. La preuve avec cette vélorution comme une balade sécure. « C’était fun, il y avait beaucoup de joie… Avec un bon encadrement des forces de l’ordre, on a eu zéro stress. C’était très agréable. »
Christophe Degruelle dans le peloton
Parmi les participants, un visage inattendu : Christophe Degruelle, président d’Agglopolys. « Je fais du vélo régulièrement, donc il n’y a pas de raison que je ne vienne pas. » L’élu, arrivé en curieux mais déterminé à observer, voit dans ce type d’action une opportunité de terrain : « J’imagine, les endroits qui posent des problèmes en termes de sécurité. Parce que le vrai développement, c’est la sécurisation. Donc je suis ravi d’être là. »Le président de l’agglomération revendique un engagement institutionnel déjà tangible : « On a quand même, je crois, beaucoup fait pour le vélo : les subventions pour les vélos à assistance électrique, les pistes cyclables, la partie tourisme… Dans quelques mois, il y aura les lignes. Dès qu’il y a des initiatives en faveur du vélo, moi, ça me plaît bien. Globalement, à la Ville et à l’Agglo, on est plutôt vélophiles. »Interrogé sur les objectifs fixés en matière de politique cyclable, Christophe Degruelle les énonce ainsi : « Continuer à développer le vélo sous ses trois registres : vélo sportif, vélo du quotidien, et vélo-tourisme. Je pense qu’il y a effectivement un potentiel sur ces trois registres qu’il faut continuer de développer. » La passerelle piétonne et cyclable qui doit relier les rives de la Loire s’inscrit pleinement, selon lui, dans cette stratégie : « Je prends toujours comme point de départ — pour moi, dans ma fonction — 2008. Je pense que, en quelque sorte, c’est un puzzle. On a posé les pièces comme ça, et puis petit à petit, les formes du paysage, du puzzle, sont en train de prendre. »
En parallèle, Vélo 41 incite les habitants à participer au Baromètre vélo 2025, en ligne jusqu’au 2 juin (barometre-velo.fr), afin de documenter la réalité du terrain. Ce questionnaire anonyme permet aux usagers d’exprimer leur vécu et d’orienter les politiques locales.Dans un contexte de crise climatique, énergétique et sociale, les organisateurs rappellent que le vélo reste une solution simple, efficace et inclusive pour transformer la ville. Encore faut-il que les conditions de circulation suivent. Avec ce mot de conclusion : « Le vélo, c’est la liberté… mais elle se gagne chaque jour. »
En ce vendredi 9 mai 2025, à Blois, des artères de la ville n’ont plus résonné du vrombissement des moteurs, mais du tintement des sonnettes. À l’appel de l’association Vélo 41, une bonne cinquantaine de cyclistes se sont élancés à travers les grands axes de la ville, dans une ambiance festive, revendicative et parfaitement encadrée. C’était la vélorution à Blois ! L’objectif n’était pas une arrivée, mais une prise de conscience, dans le cadre de l’opération nationale Mai à vélo, avec un message clair : les cyclistes veulent des aménagements sécurisés, continus et pensés pour toutes et tous.
Au son des sonnettes, dans une ambiance familiale et colorée, le cortège s’est élancé à 18h pour une boucle d’environ une heure. De nombreuses personnes arboraient des chasubles fluorescentes, des pancartes revendicatives ou simplement des sourires. « C’est une réussite », affirme sobrement Christian Deblaise, coprésident de Vélo 41, avant de préciser : « L’objectif, c’est de montrer le nombre de cyclistes à Blois, d’essayer de créer un effet de masse et de continuer à faire la promotion du vélo au quotidien : pour aller travailler, pour faire les courses, pour aller à l’école. »
Le cortège s’est étiré sans heurt dans les rues. Sur le parcours, quelques pistes séparées, des bandes cyclables discontinues ou partagées avec les bus. Un constat frappant alors que le dernier Baromètre des villes cyclables a attribué à Blois une note de D, et même E pour la sécurité. À un moment donné, une voiture néerlandaise croise ce peloton étiré Avenue Gambetta sans percevoir le côté spécial d’un flux cycliste adapté. « Clairement ! » réagit Christian Deblaise. « Quand on voit comment on se déplace en Hollande ou au Danemark à vélo, c’est un vrai plaisir. Toutes les pistes cyclables sont dimensionnées pour qu’on puisse rouler nombreux à vélo, et vite. »
Le message est clair : il ne suffit pas d’afficher une volonté politique, encore faut-il transformer la voirie pour que le vélo cesse d’être perçu comme une prise de risque. La preuve avec cette vélorution comme une balade sécure. « C’était fun, il y avait beaucoup de joie… Avec un bon encadrement des forces de l’ordre, on a eu zéro stress. C’était très agréable. »
Christophe Degruelle dans le peloton
Parmi les participants, un visage inattendu : Christophe Degruelle, président d’Agglopolys. « Je fais du vélo régulièrement, donc il n’y a pas de raison que je ne vienne pas. » L’élu, arrivé en curieux mais déterminé à observer, voit dans ce type d’action une opportunité de terrain : « J’imagine, les endroits qui posent des problèmes en termes de sécurité. Parce que le vrai développement, c’est la sécurisation. Donc je suis ravi d’être là. »
Le président de l’agglomération revendique un engagement institutionnel déjà tangible : « On a quand même, je crois, beaucoup fait pour le vélo : les subventions pour les vélos à assistance électrique, les pistes cyclables, la partie tourisme… Dans quelques mois, il y aura les lignes. Dès qu’il y a des initiatives en faveur du vélo, moi, ça me plaît bien. Globalement, à la Ville et à l’Agglo, on est plutôt vélophiles. »
Interrogé sur les objectifs fixés en matière de politique cyclable, Christophe Degruelle les énonce ainsi : « Continuer à développer le vélo sous ses trois registres : vélo sportif, vélo du quotidien, et vélo-tourisme. Je pense qu’il y a effectivement un potentiel sur ces trois registres qu’il faut continuer de développer. » La passerelle piétonne et cyclable qui doit relier les rives de la Loire s’inscrit pleinement, selon lui, dans cette stratégie : « Je prends toujours comme point de départ — pour moi, dans ma fonction — 2008. Je pense que, en quelque sorte, c’est un puzzle. On a posé les pièces comme ça, et puis petit à petit, les formes du paysage, du puzzle, sont en train de prendre. »
En parallèle, Vélo 41 incite les habitants à participer au Baromètre vélo 2025, en ligne jusqu’au 2 juin (barometre-velo.fr), afin de documenter la réalité du terrain. Ce questionnaire anonyme permet aux usagers d’exprimer leur vécu et d’orienter les politiques locales.
Dans un contexte de crise climatique, énergétique et sociale, les organisateurs rappellent que le vélo reste une solution simple, efficace et inclusive pour transformer la ville. Encore faut-il que les conditions de circulation suivent. Avec ce mot de conclusion : « Le vélo, c’est la liberté… mais elle se gagne chaque jour. »